mardi 26 février 2013

Que signifient mes cauchemars ?


Les rêves investissent nos nuits, et il arrive parfois que ces songes viennent perturber notre sommeil, le rendant alors plus agité, angoissant et peu réparateur. Et là, on parle de cauchemar.
D’où viennent-ils ? Ont-ils un sens particulier ? Nos réponses à vos interrogations nocturnes pour connaître la signification des cauchemars.
D’où viennent les cauchemars ?

Tout comme le rêve, le cauchemar est une 
réaction physiologique et psychologique qui apparaît durant la phase paradoxale du sommeil. Le terme cauchemar vient de "quauquemaire", issu du terme "cauquer" signifiant fouler et du néerlandais "mare" signifiant fantôme. Il traduit une angoisse, une peur récente, un dysfonctionnement et met en scène, dans la majorité des cas, un évènement de la veille. Cela peut aussi relater des souvenirs plus lointains, vieux de plusieurs mois ou années. Une personne qui fait un cauchemar se réveille souvent mal à l’aise, le cœur battant vite, transpirante, apeurée voire désorientée.
Certaines personnes font également des cauchemars post-traumatiques, à la suite d’un accident, d’une guerre, d’un suicide... Dans ce cas, ils se font beaucoup plus récurrents. Parfois, les cauchemars peuvent aussi être causés par une maladie, des douleurs chroniques ou encore à la suite d’une mauvaise digestion.
Mais dans tous les cas, ils nous renseignent sur notre inconscient. Chacun dispose néanmoins d’une sensibilité différente : certains cauchemars seront perçus comme pénibles par certains et comme juste désagréables pour d’autres...

Pourquoi les enfants font-ils davantage de cauchemars ?

Il est en effet prouvé que les enfants font plus de cauchemars que les adultes. La raison est simple : un bébé, nouvel arrivant sur terre est sans cesse assailli de nouvelles images, de sensations, d’odeurs, de sons et par delà, d’émotions fortes. Ce n’est que durant la période de sommeil que le nourrisson élimine ce trop-plein d’information que le cerveau a accumulé durant la journée. Souvent, le principal cauchemar de bébé reste celui de sa mère qui l’abandonne, comme elle le fait le matin en le déposant à la crèche, par exemple.
Jusqu’à 5 ans, l’enfant fait souvent des rêves de fantômes, de dragons, de poursuites de voleurs qu’il a vues à la télé ou dans les livres. Certains enfants rêvent aussi de conflits, avec leurs frères et sœurs ou avec leurs parents. La raison : ils ne sont pas encore en âge de mettre des mots sur leurs frayeurs et ont des difficultés à exprimer leurs ressentis. Mais les années passant, leur langage se structure, les enfants parviennent à s’expliquer leurs émotions et sensations, à se raisonner et font de moins en moins de cauchemars.


Est-il possible de venir à bout d’un cauchemar ?

Lorsqu’un cauchemar devient récurrent, cela peut être très perturbant, non seulement durant le sommeil mais aussi au cours de la journée. Il est alors nécessaire d’y faire face plutôt que de l’ignorer afin qu’il évolue en rêve moins menaçant. Certains psychologues expliquent que le traitement des cauchemars permet de dépasser ses peurs et facilite l’évolution spirituelle.
La méthode la plus connue consiste à écrire ou à visualiser son cauchemar avant de s’endormir, en réinventant un autre scénario. En reproduisant ce scénario plusieurs soirs d’affilée dans l’esprit, l’issue du cauchemar se modifiera peu à peu, pour prendre au final une fin plus positive.
Autre possibilité : si vous avez l’occasion de faire un cauchemar « lucide », c’est à dire que vous êtes capable de vous réveiller en prenant conscience que vous rêvez, il est possible de changer les actions, de s’interroger sur la raison de ce scénario et de le modifier.

Interprétation des cauchemars les plus répandus

• La mort, la maladie et les accidents : au premier abord, cela peut faire penser à un rêve prémonitoire.
Une personne vous annonce qu’elle souffre d’une maladie incurable, vous apprenez le décès d’un membre de votre famille ou vous êtes témoin d’un grave accident de la route... Cela reflète simplement le fait que vous vous faites du soucis pour une ou plusieurs personnes, qui ne va pas bien à moment donné, ou encore qui prend des risques. Votre inconscient envisage alors le pire, qui n’arrivera pas forcément, rassurez-vous !
Les rêves d’adieux de personnes décédées sont eux aussi douloureux, même si l’angoisse laisse place à l’apaisement au réveil. Et si vous rêvez de votre propre mort, il peut s’agir d’un changement de situation dans votre existence, de la fin d’une période difficile.

• La poursuite : vous rêvez que vous êtes poursuivie par un individu ou un animal féroce sans parvenir à avancer ou à lui échapper. Cela peut signifier que vous cherchez à fuir quelqu’un ou quelque chose qui demande à être reconnu. Pour vous en sortir, il faut alors chercher à savoir de qui il s’agit, pour solutionner éventuellement un problème dans votre existence.

• Une maison qui s’écroule : cela peut traduire un manque de stabilité et une difficulté que vous éprouvez à « tenir debout ». Ce cauchemar est fréquent chez les personnes dépressives.

 Le monstre (et autres personnages imaginaires) : on les retrouve majoritairement dans les cauchemars d’enfants. Ils correspondent donc à un danger imperceptible (violence, sexualité parfois) et non maîtrisé. Une peur de l’inconnu voire même du chaos qui pourrait venir toucher le monde...

• Le vomi : certaines personnes font le douloureux cauchemar qu’elles « se vident ». Cela peut traduire un vrai ras le bol dans un domaine en particulier, une difficulté à affronter une situation récurrente et traumatisante, celle-ci dévorant littéralement l’énergie vitale et menaçant la santé.

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